Le président burundais n’a pas oublié la tentative avortée de coup d’Etat contre lui survenue lors d’un déplacement à l’étranger. Pierre Nkurunziza ne s’est pas rendu à Johannesburg pour le 25ème sommet de l’Union Africaine qui s’est ouvert ce dimanche juin. Il sera représenté par Alain Nyamitwe, son ministre des affaires étrangères.
La crise burundaise figure en bonne place dans la shortlist des questions brûlantes du moment, sur le continent africain. L’organisation continentale a la charge de trouver les voies et moyens pour envoyer loin le spectre de la guerre civile qui plane sur les burundais. La candidature contestée de Nkrunziza à un troisième mandat présidentiel est à l’origine de cette crise politico-sécuritaire.
Bien que cette crise soit une préoccupation de la communauté internationale, il est peut probable que l’UA prenne une forte résolution, voire des sanctions contre le Burundi. Rappelons que le pays de Nkrunziza est un Etat membre du conseil de paix et sécurité de l’Union Africaine.
Pour l’heure, c’est le cas du soudanais Omar El Bechir qui cristallise l’attention. Il participe au sommet qui se déroule en Afrique du Sud, qui est membre de la Cour Pénale Internationale. Un tribunal sud africain lui a interdit de quitter le territoire, la CPI réclame sa tête.